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1) Cela fait 53 ans que vous méditez : Qu’est-ce que la méditation vous a appris et
qu’elle a été le changement en vous ?
2) Votre maître de méditation a été Taisen Deshimaru. Pourquoi et comment l’avez-vous choisi et pourquoi spécialement dans la tradition zen ?
3) « Le gourou de toute méditation est la respiration ». Comment et pourquoi
spécialement la respiration ?
4) En méditation, « on est à la fois solitaire et solidaire ». Il s’agit d’un beau jeu de mots, mais avec qui et comment sommes-nous solidaires ?
5) Vous dîtes : « En méditation, c’est le calme qui crée la sagesse et la sagesse qui crée le
calme ». Le mental de base est bien agité, comment donc encourager le calme en lui?
6) Vous dîtes : « La méditation, c’est l’arrêt de la course ! » Cela fait penser à Thich Nhât
Hanh qui décrivait ses centres de méditation comme des cliniques de la lenteur. Ne
pensez-vous pas que la méditation devrait être enseignée largement, y compris sous sa
forme laïque, comme antidote à un mal typique du monde moderne : « l’accélérité » ?
7) « La méditation commence quand je quitte la salle de méditation ». Pour expliciter ce
paradoxe, comment transformer notre vie quotidienne en une pratique méditative
continuelle ?
8) Vous répétez souvent une parole de votre maître : « Concentrez-vous ! Vous devez
pouvoir méditer sous les bombes ! » Est-ce que cela vous est arrivé de le faire ?
9) Dans votre livre Etre Jésus ou du Christ à Bouddha vous expliquez : « Pendant sept
semaines, celui qui venait de devenir le Bouddha demeura ainsi en méditation. Il
décida au bout de ses 49 jours de transmettre à l’humanité ce qu’il avait découvert ».
Pourquoi cette hésitation du Bouddha ? À notre niveau, quel doit être l’entraînement et
la purification de la motivation avant de se mettre à enseigner la méditation ?

Oui, ce fut un très beau moment, de douceur, de simplicité et de sagesse…
Un rappel vers la conscience à travers l’approche de la méditation, par un homme au faîte de
son intériorité profonde, de sa longue expérience d’éditeur, auteur, journaliste, de sa
bienveillance au sujet de Jacques VIGNE (l’un de ses auteurs de prestige), et de sa
disponibilité envers Lwiis SALIBA au service de la divulgation de la méditation de pleine
conscience.
Un de ses moments qui flottent dans l’air et qui nous enveloppent de façon impalpable et
cependant profonde.
Nous l’avons suivi, les yeux fermés :
-L’eau claire de la conscience en méditation apparaît et la boue se dépose au plus profond de
nos êtres. C’est grâce à cela que la graine de Lotus peut germer et fleurir !
-Trouver l’harmonie en soi…
-La lumière existe dans l’obscurité, comme l’obscurité est présente dans la lumière.
-Nous secrétons de la pollution : nos fantasmes, nos désirs…
-L’enseignement zen de Maître Deshimaru !
-Le travail sur la respiration se transmet sur la conscience.
-Les préoccupations retombent avec la méditation et elles retrouvent des proportions plus
justes.
-Les choses se clarifient dans le calme et dans le silence.
-Notre mental : un ‘cheval fou’ !
-La voie est sous nos pieds, le vrai chemin est sous nos pieds.
Une heure et demie de bonheur.
Et son admiration amicale pour Jacques VIGNE est empreinte de bonté taquine : Jacques qui
débarque du train ou du car avec ses grosses valises pleines de livres, Jacques à la fois : un
grand scientifique, un ermite, un homme de son temps, un médecin qui a construit de quoi
aider les grandes causes en Inde, avec sa simplicité extraordinaire, son savoir sans fond, sa
présence merveilleuse !
Merci Monsieur Marc de Smedt, auteur entre autres choses de : ‘Une journée, une vie’
Rendez-vous pour une prochaine interview, prenez-nous par la main, et emmenez-nous au gré
de vos expériences qui ont navigué parmi vos auteurs préférés, ceux que vous soutenez avec
votre ferveur douce et forte, et qui les rend meilleurs.
Emmenez-nous voir fleurir le LOTUS !

Merci et…à la prochaine.
Geneviève (Mahâjyoti)