Arrivée à Bodhgaya fin 2005 et bouleversée par la grande pauvreté qui régnait sur place, j’ai employé mes économies d’une vie – initialement destinées à la construction de ma maison en Corse, d’où ma famille est originaire – à y remédier au mieux de mes capacités et possibilités.
Après avoir fondé en 2006 une école dans le village de Kusha, à 20 km de Bodhgaya, et parallèlement à Bodhgaya une école de soutien scolaire destinée aux enfants déjà grandets qui rêvaient de rejoindre les bancs de l’école mais ne se sentaient pas d’étudier avec des tout-petits, nous avons au bout de 3 ans, avec les parents, réclamé et obtenu l’ouverture d’une école gouvernementale à Kusha. J’ai pu alors concentrer mon activité à Bodhgaya, où j’ai créé l’association Shanti India pour soutenir les plus défavorisés, à la fois sur le long terme, en fondant une école pour offrir aux enfants une éducation, seule solution pour les sortir de la pauvreté, et à court terme pour subvenir à leurs besoins essentiels.
Mes dernières économies ont servi à transformer la maison de mon mari en maison d’hôtes – Tara Guest House – afin de soutenir l’école Shanti India.
Mes économies épuisées, des donateurs se sont naturellement manifestés, permettant au projet d’école Shanti India de se développer.
C’est ainsi que nous avons pu achever en 2022 la construction du bâtiment de notre école qui offre aujourd’hui un enseignement de qualité gratuit, de la maternelle à la terminale (baccalauréat), à 852 enfants parmi les plus défavorisés. Nous accompagnons également plus de 40 enfants dans leurs études supérieures.
Parallèlement, nous continuons, aussi régulièrement que possible mais bien sûr dans la limite de notre budget, à répondre aux besoins essentiels des plus démunis, notamment en période de canicule et de froid, distribuant des rations alimentaires, des repas, des vêtements et des couvertures, donnant accès aux soins, réparant les pompes à eau des villages environnants, organisant des campagnes de sensibilisation à l’environnement, aux problèmes sociétaux tels que les violences faites aux femmes et les ravages de l’alcool, etc.
En octobre dernier, l’un de nos bienfaiteurs, qui assurait le salaire des 45 enseignants et des 8 membres de Shanti India, n’a plus eu les moyens de sa générosité.
Notre projet dépendant uniquement de ses bienfaiteurs, nous avons toujours été conscients de sa vulnérabilité, c’est pourquoi nous avons réfléchi à la meilleure façon de le rendre plus autonome. La solution s’est imposée d’elle-même.
Notre réputation d’excellence étant de plus en plus reconnue à Bodhgaya et dans les environs, nous recevons chaque année des centaines de demandes d’admission, auxquelles nous ne pouvons répondre en raison de contraintes d’espace et de budget. Cependant, année après année, de nombreux parents issus de milieux aisés, attirés par la qualité de l’éducation que nous dispensons, ont proposé de financer les frais de scolarité de leur enfant. C’est ainsi qu’est née l’idée de construire une école payante pour soutenir l’école gratuite existante.
À cette fin, nous avons lancé des appels de fonds et reçu en retour la somme nécessaire à l’achat du terrain et à la construction des fondations de la nouvelle école, la Blue Lotus International Academy. Par la suite, poussés par la nécessité de rendre le projet Shanti India moins dépendant de ses donateurs, nous avons poursuivi les travaux à crédit.
Nous en sommes là aujourd’hui, à un moment charnière de notre histoire, où nous avons un besoin urgent d’aide pour que le projet puisse continuer à offrir à tous ces merveilleux enfants un destin plus enviable que celui auquel leur naissance les a condamnés !
C’est pourquoi je lance des appels afin de faire connaître notre projet et ses besoins et lui trouver des bienfaiteurs que nous remercions par avance au nom de tous ceux qui en bénéficieront.
Qui le souhaite est bienvenu pour visiter l’école de Shanti India via WhatsApp, en attendant de le faire en personne !
N’hésitez pas à me contacter via WhatsApp au 0033627059904.
Bien cordialement avec tous nos souhaits pour le bonheur et ses causes,
Dominique Pema Ösel